Alexis G. est parti sur le programme Protection des Tortues en Grèce avec Sagittarius Voyage en mai 2023 (2 semaines). Voici son témoignage :

Je suis parti pour la mission de protection des tortues marines.

L’équipe nous à très bien reçu, toujours souriante et positive. Les fondateurs de l’association  sont des passionnés et ils le transmettent bien.

La première semaine nous avons été formé sur les missions des jours à venir, afin d’être le plus autonome possible, premièrement par une présentation Powerpoint, puis sur le terrain. Je regrette un petit peu que le but de certaines missions n’a pas été mieux expliqué, par exemple le ramassage des petites billes en plastiques sur les plages (pourquoi ? que font-ils des données ? le but ? etc. …)

Le staff a très bien su s’adapter aux mauvaises conditions météo rencontrées les premiers jours et nous a proposé des présentations PowerPoint sur différents sujets intéressants. Le Staff était très réactif en cas de problème qu’il résolvait rapidement.

Nous avions en générale, 2 missions par jour, une le matin et une en fin d’après-midi. Ce qui laissait beaucoup de temps pour se reposer et profiter des plages, mais j’aurais aimé des journées un peu plus actives, car le but de ma présence était avant tout de travailler et m’investir. Nos jours Off suffisaient pour profiter de l’iles et se reposer.

Mon plus beau souvenir, c’était notre première mission de taguage prés d’un pont, qui nous a permis d’approcher et de toucher les tortues. Les informations données par le Staff sur les tortues étaient parfaites ; ils étaient pédagogues, souriants et prenaient le temps de nous expliquer tous leurs gestes.

Nos logements étaient simples et assez rudimentaires, il y avait de quoi ranger nos affaires, mais il manquait des ustensiles de cuisine. Les matelas ne sont pas du tout confortables, et il ne faut pas craindre de partager la chambre avec des inconnus qui ne respecterons pas spécialement les règles de savoir vivre, il a fallu parfois relativiser et ne pas être trop exigeant des autres.

Les vélos mis à disposition sont indispensables pour rejoindre les plages et le centre de Argostoli. Le logement est excentré, il n’y a pas le moindre commerce ou activités à moins de 20 min de marche.

Pour conclure, j’ai appris que « Ecovolontariat » ne rimait pas avec «conscience écologique». J’ai été surpris par le manque de tris des déchets et surtout le manque de conscience écologique de la plupart des bénévoles. Je ne réitérerais pas un écovolontariat hors France, je pense qu’il est préférable de rechercher des missions sur le territoire, près de chez soi, avant de partir loin, prendre l’avion et s’occuper d’une espèce animale précise. Je suis un peu déçu de ne pas voir plus de missions en France hormis celle dans les centres de soins.

Le niveau d’anglais est élevé, il ne faudrait pas ouvrir cette mission aux personnes ne parlant pas couramment anglais, car l’expérience peut être gâchée. J’ai eu beaucoup de difficultés de compréhension. Aucun Staff ne parlait français.

Cette mission restera un super souvenir. Je ne regrette rien de cette expérience, j’ai beaucoup appris sur les tortues, et c’était une belle expérience humaine.

Note de Sagittarius Voyage : les quelques points soulevés par Alexis, comme notamment la conscience écologique, ont été remontés à l’équipe pour permettre de faire évoluer le programme positivement et accroitre la sensibilisation des écovolontaires aux gestes écologiques lors de leur programme.